Zoom sur la plénière de la CAPB du 28 septembre

 

Samedi 28 septembre, les élu-es du Conseil Communautaire se réunissaient pour la première session de la rentrée.

L’un des principaux sujets traités a été celui de la mise en place d’une Zone à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m) pour la partie littorale du Pays Basque nord. 

Son application au 1er avril 2025 interdira aux véhicules les plus polluants de circuler dans les communes côtières. Bien que cette mesure aille dans le bon sens d’un point de vue écologique, elle a soulevé de nombreuses interrogations.

Filipe Aramendi, maire d’Urruña et membre d’EHBai, a pointé l’aberration de l’exception accordée aux véhicules circulant sur l’autoroute A63. En effet, l’Etat français a décidé d’exclure du périmètre d’expérimentation l’autoroute, alors même qu’elle constitue le principal facteur polluant sur le territoire visé par la loi.

L’édile urruñar et membre du groupe Bil Gaiten a aussi pointé le risque de fragilisation des publics les plus précaires, de part l’interdiction aux véhicules les plus anciens de circuler dans cette zone, sans qu’il ait été pensé un accompagnement adéquat. 

Parmi les autres sujets abordés, la gestion de l’eau au Pays Basque et l’articulation entre CAPB et Conseil de Développement Pays Basque ont bénéficié d’apports de membres d’EHBai et du groupe Bil Gaiten.

Tout d’abord, Gilles Haran est intervenu pour signaler l’absence d’évaluation des politiques publiques de la CAPB par le Conseil de Développement (CDPB). L’élu izturitzar a fait remarquer qu’il serait pertinent de mobiliser le CDPB sur ce sujet ainsi que de créer un conseil citoyen au sein de chaque pôle territorial pour les acteurs de la société civilie “non-organisés”. Cette dernière mesure était pourtant prévue par le Pacte de gouvernance actuel. 

A noter que Gilles Haran a été élu membre du Conseil Permanent suite à la démission d’Anne-Marie Nadaud. 

Enfin, Egoitz Urrutikoetxea, élu de Lexantzü-Zunharre a fait part de son attente quant à un vrai débat sur la gestion publique de l’eau. 

Actuellement, la gestion de l’eau est assurée par des entreprises privées laissant à la CAPB les coûts exorbitants liés à l’entretien des réseaux et aux usagers le manque de transparence sur la facture. Or, la gestion de l’eau doit obéir à l’intérêt général et non à des intérêts privés. 

La plupart des contrats de gestion par des entreprises privées arrivent à leur terme à la fin de l’année 2027. Il faudra alors que la CAPB se saisisse de cette compétence ô combien importante pour notre territoire.

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