Annie Poveda et Iker Elizalde ont été élu·es conseiller·es départementaux du Canton Hendaye-côte Basque Sud en 2021. A mi-mandat, les élu·es présentent leur bilan en conférence de presse. Nous vous donnons rendez-vous le samedi 7 juin à 10h à la salle Intzuralde de Pausu pour une réunion publique au sujet de ce bilan.
La crise politique que connait l’état Français est aujourd’hui structurelle. Elle doit permettre d’ouvrir un débat sur le modèle institutionnel et d’entamer une réelle décentralisation qui donne plus de pouvoir local et une autonomie fiscale et financière qui permette d’agir sur les dépenses mais surtout sur les recettes. Cette autonomie fiscale et financière n’a de sens que si elle est accompagnée d’un pouvoir législatif dans l’exercice des compétences. C’est ce que nous revendiquons pour le Pays Basque.
Concernant le budget du conseil départemental, une orientation a été validée. Contenir les dépenses de fonctionnement et maintenir les dépenses d’investissement. L’augmentation des dépenses de fonctionnement est due en grande partie à des effets mécaniques conséquence du vieillissement de la population et des besoins grandissants de l’aide sociale à l’enfance. Par ailleurs, faire porter des économies supplémentaires sur la masse salariale pourrait aggraver la situation et entraîner des conséquences sur la qualité du service public et une détérioration des conditions de travail.
Les dépenses d’investissement permettent de percevoir les choix et les orientations retenues par l’exécutif. Se recentrer sur nos compétences obligatoires est essentiel. Les collèges et les infrastructures routières doivent être les priorités ainsi que le maintien de notre engagement en matière de logements.
Enfin, nous tenons à réaffirmer notre engagement en faveur d’un modèle agricole qui permette aux agriculteurs et aux agricultrices de vivre de leur travail. En ce sens nous défendons : l’interdiction formelle de l’achat de produits agricoles en dessous de leur prix de revient, l’instauration de prix minimum d’entrée sur le territoire pour les produits importés, l’arrêt des accords de libre-échange (46% de l’empreinte carbone est issue des produits importés, ce taux s’élève à 52% pour les produits alimentaires et boissons directement destinés aux consommateurs et aux consommatrices) et la préservation du foncier agricole.
👉 Voir le bilan des activités menées par Annie Poveda et Iker Elizalde