Communiqué commun d’EHBai et EHBildu en vue du Tour de France

Du 1er au 3 juillet prochain, les routes du Pays Basque seront le théâtre de l’un des événements sportifs les plus importants du monde. Le Tour débutera samedi prochain à Bilbao et, jusqu’au 3 décembre, de nombreux regards seront tournés vers le Pays Basque et ses routes.

Nous savons toutes et tous que le Tour va au-delà d’un simple spectacle sportif. Les Basques qui se rendent chaque année dans les Pyrénées le savent très bien. Une marée basque se rend dans les Pyrénées pour voir le meilleur cyclisme de la planète, encourager nos sportifs ainsi que les autres coureurs. Mais ils viennent aussi représenter un pays, le Pays Basque. Il suffit de regarder les images qui se répètent chaque année sur le Tour pour s’en rendre compte.

Cette année, il ne sera pas nécessaire de se déplacer pour voir le Tour et les meilleurs coureurs du monde. Nous les aurons à la maison. De samedi à lundi, la course la plus suivie au monde se déroulera sur nos routes. Des millions et des millions de personnes suivront cet événement. Comme nous l’avons déjà dit, c’est un spectacle sportif de premier plan, mais c’est aussi un spectacle social qui a la capacité de mobiliser.

Nous avons l’occasion de montrer au monde qu’il y a ici un pays divisé en deux États. Nous ne sommes ni français·es ni espagnol·es. Nous sommes des citoyen·nes du Pays Basque. Cet événement est une grande vitrine pour dire à des millions de personnes qui suivront le Tour qu’il y a ici un peuple avec sa propre culture et sa propre langue. Une occasion se présente de dire au monde qu’il y a ici un pays, le Pays Basque, qui veut décider librement et démocratiquement de son avenir.

C’est pourquoi EH Bildu et EHBai encouragent les citoyen·nes basques à rester le long des routes qui accueilleront le Tour. Nous encourageons nos concitoyen·nes à participer activement aux manifestations qui auront lieu pour revendiquer que nous sommes un peuple qui veut décider de son avenir. Nous encourageons les citoyen·nes basques à montrer à tou·te·s celles et ceux qui suivent la course à la télévision ou sur le terrain qu’elles et ils regardent le Pays Basque et que nous ne sommes ni espagnol·es ni français·es.

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